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Avec plus de 13 000 cas par an en France, le cancer de la vessie est un cancer assez fréquent, favorisé principalement par le tabac et des expositions répétées à certains produits.
Si le poumon représente la « porte d’entrée » des substances nocives du tabac dans l’organisme, les urines stockées dans la vessie font office de « porte de sortie ». Ainsi, il n’est pas étonnant que la cigarette soit l’une des principales causes des cancers de la vessie. D’autres facteurs peuvent aussi entrer en jeu, comme des expositions professionnelles à certains solvants ou des traitements spécifiques. « Le symptôme principal de ce cancer est la présence de sang dans les urines, avec parfois des signes d’irritation de la vessie et des douleurs abdominales ou lombaires. Dans tous les cas, ce n’est pas normal. Il ne faut pas attendre et consulter rapidement un urologue ! », alerte le docteur Marc-Alexandre PAGNIEZ, urologue aux Centres Hospitaliers de Lens et de Béthune Beuvry.
Un bilan est alors effectué lors de la consultation, durant lequel le spécialiste explore la vessie grâce à une caméra souple. Il évalue également l’état des voies urinaires du rein à la vessie avec un scanner.
En cas de détection d’une tumeur à la vessie, le patient se rend au bloc opératoire pour une petite intervention permettant de définir clairement le type de tumeur. « Il y a deux options : si elle n’envahit pas le muscle, on propose une surveillance régulière et des traitements visant à réduire le risque de récidive. En revanche, lorsque le muscle est atteint, il est nécessaire de pratiquer une ablation de la vessie, précédée dans l’idéal d’une chimiothérapie », explique le médecin.
Pour éviter d’en arriver à ce stade et limiter les complications, le Dr PAGNIEZ recommande d’arrêter de fumer et surtout de s’alerter à la moindre trace de sang dans l’urine.